Une autre saison de fat qui se termine

De Rocky IV au SnowDog

Par La Légende

Pour la plupart d’entre-nous, la saison de fatbike est terminée ou sur le point de se terminer. Cette pratique du vélo en hiver aura connu un essor foudroyant depuis quelques années (hockey stick curve comme dirait les marketeux avide de ce genre de situation). Cette année, il devenait pratiquement impossible pour ceux qui voulait plonger dans la vibe de se procurer un vélo…. Comme a déjà dit un grand philosophe :

“Quand le fat du Canadian Tire devient ton plan A, c’est que la pénurie est réelle.”

Un philosophe anonyme chauve et costaud.

Le fatbike doit une partie de sa popularité à l’implication des bénévoles. Une pratique fréquente chez les amateurs de vélos de montagne. Pour eux, l’idée de prolonger leur saison en hiver implique nécessairement de devoir participer à la maintenance des sentiers. Une pratique un peu plus dure à vendre aux amateurs de route, qui troquaient leurs skis classiques ou de skating pour un Fat. Le cycliste de route ou de gravel n’a pas besoin de bénévoles en dehors des événements, surtout s’il n’utilise pas les pistes cyclables. Tant que le chemin/route est tracé, la sortie peut avoir lieu…. Le travail du bénévole se limitant à créer des segments strava…..

De plus, j’ai remarqué que dans certains centres, plusieurs bénévoles sont des adeptes de fatbike point. Ne pratiquant pas d’autres formes d’activité vélo. Ils ont découvert ce sport, seul ou en famille. Le fait de le faire dans la neige les sécurisent…. ça fait évidemment moins mal de tomber dans un pied de neige que sur le sol ou la route (Malgré que de frapper un arbre … ça laisse pas sa place…).

C’est fou de voir à quel point ce sport à changer pour le mieux en le rendant plus accessible en raison de la technologie et du génie inventif des bénévoles. Au début, tout les centres imploraient aux adeptes de sortir les raquettes pour venir taper les sentiers après une bordée de neige. Ensuite, s’ensuivait un épisode de Rocky IV, dans lequel le bénévole parcourait les sentiers avec un pneu attaché avec une corde autour de la taille. Aujourd’hui, la plupart des centres utilisent le SnowDog pour maintenir les sentiers. Cette année, je regardais la machinerie de Empire47 ou des Sentiers du Moulin….cela devient vraiment spécialisé (À regarder la composition de la neige et adapter le traçage en fonction de celle-ci..). Malgré tout ça, une tendance se dessine puisque certains centres offrent quelques sentiers (comme le secteur Maestrom aux Sentiers du Moulin) maintenu en mode old school (tracé avec les raquettes uniquement) pour les adeptes puristes de ce sport. Le fat devient vraiment le pendant du vélo de montagne hivernal offrant aux utilisateurs des sentiers plus roulants, enduro, old school (plus mince et ne contournant pas les obstacles), etc…. versus les premiers sentiers que nous retrouvions voilà à peine 10 ans.

Un SnowDog
Un fameux snowdog!

Revenons au travail des bénévoles, à qui évidemment il faut dire un grand Merci. Car sans eux, bien des centres, payant ou pas, ne seraient pas en mesure d’offrir cette activité. J’ajouterai un Merci également à tous les Fatbikeux qui suivent les règles émises par les bénévoles : Rouler mou lorsque la neige est fraîche pour éviter de tracer des lisières, respecter les fermetures, utiliser le sentier dans sa largeur, etc…

Donc à tous, je vous dis good job Merci, Bonsoir!, on se revoit l’an prochain.

Le conseil TCR : Si tu as un FatBike , même si la saison est finie garde le… si tu manques d’espace, trouves-en…. même s’il faut que tu l’accroches au plafond de la chambre à coucher…. Pas garanti que tu pourras t’en procurer un autre pour la prochaine saison…..

Et si tu veux le vendre, au minimum avoir l’éthique de le vendre moins cher que le prix d’achat…. (Au pire vend le au prix acheté… mais faire du hype …..finissons en avec les opportunistes “du papier de toilettes”…)


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