Femmes de cyclistes… non cyclistes

Équilibre, compromis, communication

S’épanouir de part et d’autre

Par la Mountain Queen et La Légende

Lors des sorties de vélo en groupe, il pleut des phrases comme celles-ci : (Messieurs, ici ne faîtes pas semblant que vous ne savez pas de quoi on parle!):

  • Roger té là finalement…. Ouen ma femme m’a laissé aller du faire bike… Mais faut que je sois revenu avant «telle heure»… (ici, ça sent déjà le mensonge à plein nez…. Qui dit vélo en groupe, dit imprévu ! et nous ne mentionnons pas les crevaisons multiples, les discussions «after ride» interminables dans le parking…Hé Big t’avais des jambes aujourd’hui…. Ouen pis le pire, c’est que j’ai fait 120 km à Sutton hier, avec 2800 m de dénivelé, 38 de moyenne la face dans le vent…pas un mausuce qui voulais prendre les relais. J’te le jure….T’en minute je te montre mon Strava….etc. etc..)
  • Ou le classique : La semaine prochaine, je ne pourrai pas être là. Je n’ai plus de airlousse (ou airblonde).

En retour, qu’en pense véritablement les femmes ?

On ne prétend pas remettre une étude scientifique, mais les grandes lignes des témoignages anonymes recueillis auprès de plusieurs femmes de cyclistes. Parmi elles, pour avoir une certaine crédibilité, plusieurs que nous ne connaissions pas.

Nous débutons avec un constat assez rude…. Être la femme d’un cycliste signifie pour la plupart d’entre elles de passer en deuxième. Ouch!  (allons y même pour un gros Ayoye!)

Messieurs les cyclistes, vous reconnaissez-vous jusqu’à maintenant?

Est-ce que cela veut dire passer à côté de sa relation?

Mountain Queen et La Légende - Été 2020

Bien sûr que non! Ouf! (C’est pas tout à fait une victoire, il faut continuer à lire les mecs!)

Bizarrement, il en retourne un côté poétique à tout ça… La plupart d’entre elles nous ont mentionné qu’elles se considéraient chanceuses de partager leur vie avec des hommes inspirants (Encore une fois, ça ressemble à une victoire, faut continuer à lire, c’est comme une course cycliste, ça se joue dans les derniers mètres!).

«La passion de notre homme nous permet de rêver à notre tour. En tant qu’adulte, il est facile d’oublier que nous aussi avons le droit de jouer»

Nous sommes tous bons pour enseigner à nos enfants l’importance de la persévérance, l’accomplissement de soi, l’importance de rêver et tout ce qui s’ensuit. Tant que cela reste dans certaines limites (nous en parlons un peu plus loin), leurs hommes deviennent ainsi des modèles , ils appliquent en quelques sortes ce qu’ils prônent.

Équilibre / Compromis / Dosage….

Vous serez sans surprise d’apprendre qu’il n’y a pas de couple qui le vit de la même façon. Il n’y a pas de formule magique. Tout est une question d’équilibre, de communication et de compromis (Nous savons très bien que nous ne gagnerons pas de prix Nobel avec le dernier paragraphe…. une véritable réponse de politicien. )

N.B.: Ce qui suit, nous le savons ne représente sûrement pas ce que vivent tous les couples. Nous ne faisons que résumer les informations prélevées lors des interviews. Donc avant de vous arrachez les poils du coco, prenez une gorgée de café et deux bons respires.

Au bout du compte, la plupart des femmes interviewées nous ont fait prendre conscience qu’une fois l’activité cycliste terminée…. l’importance que leur homme soit présent à 100%. Pas une loque humaine lavée qui peine à faire les activités familiales prévues ou toute tâche devient challenge aussi grand que de gravir l’Everest (combien d’entre vous messieurs regarde la tondeuse comme une machine de torture! Et de tenter de convaincre l’épouse que le gazon est beaucoup plus beau plus long).  Selon elles, c’est là qu’il y a débordement dans la passion. La différence entre l’égocentrisme et le plaisir de rouler en groupe pour s’épanouir. Trop d’hommes portent la cause de la rigueur et du besoin de s’entrainer tel un athlète olympique pour performer avec les autres membres du club (et tous sont des clubs «amateurs»), sinon ils ne seront pas à la hauteur.

À partir de là, les couples qui réussissent ont communiqué entre le dosage et les compromis acceptables. Cet équilibre peut se définir de différentes façons entre eux :

  • Pour certains, les vacances familiales se font obligatoirement sans vélo
  • D’autres préfères avoir un homme qui a pu s’éclater et faire sortir les endorphines tôt en matinée pour avoir une belle journée en famille avec un homme heureux et 100% présent
  • Pour certaines, elles y voient une opportunité de visiter les différentes régions du Québec car leurs partenaires participent à différents événements. De cette façon, ils passent de beaux étés entouré de d’autres familles qui vivent cette même réalité autour de cette même passion du cyclisme (Il ne faut pas négliger la création de belles amitiés au fil des années)

Femmes épanouies

Au final, celles qui réussissent sont les femmes qui s’épanouissent et qui ne sont pas dans l’attente.  Elles vivent pleinement, tout ne repose pas uniquement sur le conjoint. Elles ont également leurs passions , leurs activités….Cela ne fait que renforcer chez elles le désir de s’accomplir pleinement elles aussi dans leurs passions.

Maintenant place aux hommes

Nous pensons que les hommes qui sont dans cette situation peuvent s’exprimer également. Nous voudrions également faire un article «envers de la médaille» . Alors si vous avez une opinion à nous communiquer, c’est possible de le faire dans la boîte commentaires en bas de page. Celle-ci est anonyme. Nous filtrons les réponses avant de les publiées pour éviter les messages haineux.


Vous aimerez sans doute :


Abonnez-vous à l’Hebdo TCR

Recevez l’hebdo par courriel tous les dimanches matin à 6h00 am.
Une petite lecture, un petit café !

Promis qu’il n y aura pas d’autres diffusions de courriel. Et chez les TCR une promesse c’est une promesse.


Veloptimum - Vélo Nouvelles

Partager :